Des créations uniques en mohair, issues d’un savoir-faire ancestral et d’une qualité inégalée.
Une fois que tous les éleveurs adhérents ont amené leur mohair à la coopérative, les lots sont homogénéisés, et c’est le début de la phase de transformation.
Transformation de la fibre
Les toisons partent d’abord en Italie pour être transformées en fil :
1– le lavage : débarrasse les toisons du suint et autres impuretés.
2- le cardage : cette opération permet d’homogénéiser le mohair en démêlant les fibres.
3- le peignage : parallélise les fibres et élimine celles inférieures à 4 cm. A cette étape le mohair est conditionné en ruban d’où le nom de ruban peigné.
4- le filage : étire et tord le ruban pour constituer un fil bouclette qui sera gratté mécaniquement. Le mohair ainsi traité garde tout son gonflant et sa légèreté tout en étant très solide. Des associations avec d’autres fibres naturelles (soie ou laine mérinos) ou avec des fils techniques (lycra) permettent de proposer des produits de qualité (résistants et confortables) d’une grande diversité.
Dix fils de qualité différentes sont créés.


Image issue du film : Le mohair des fermes de France, disponible sur www.sicamohair.com
Il faut ensuite procéder à la teinture des fils. Pour ceux qui deviendront des pelotes, elle se fait en écheveaux, en Italie toujours. Cette formule est choisie pour garder le plus de souplesse et de gonflant aux fils.
Les écheveaux sont immergés dans ces grands bacs puis chauffés très doucement jusqu’à ébullition. Quand la teinture est suffisamment fixée sur la matière, la température est diminuée tout aussi doucement ; ensuite, les écheveaux sont rincés et séchés.
Cependant, de plus en plus dans l’industrie textile, la teinture se fait sur cônes. Les colorants utilisés sont choisis pour leur tenue maximale à la lumière et leur brillance. Tous les fils destinés à la fabrication d’articles manufacturés sont teints sur cônes, dans des usines françaises.

Le mot de l’éleveuse
Du fil au vêtement
L’éleveur peut choisir de récupérer à cette étape le mohair qu’il a apporté à la coopérative, dans des quantités correspondant à son apport. Il paye alors pour la transformation de ses toisons en pelotes.
Charge à lui ensuite de tricoter, de tisser… en laissant libre cours à sa créativité.
Pour ceux qui ne se sentent pas l’âme d’une fée tricot ou qui n’ont pas la place pour installer un métier à tisser de 3 mètres de long, la coopérative a sélectionné des façonniers tricoteurs, tisserands et apprêteurs, qui se chargent de la transformation en produits finis (en France exclusivement). Tous les détails sur les façonniers sont à retrouver ici.
Aux mains des bonnetiers le mohair va devenir gants ou chaussettes réputés pour leur chaleur leur confort moelleux et leur résistance. Tissé, il devient couverture, plaid ou étole. Un tricoteur se charge des pulls, des ponchos, des bérets, des écharpes et tours de cous…
