LE MOHAIR DE LA CHÂTELAINE
27 rue de l'hôpital 39600 Arbois
06.89.88.77.88 / 06.46.57.55.40
contact@mohairdelachatelaine.fr

Un élevage atypique - Le Mohair de la Châtelaine

Souvent confondues avec des moutons, mais chèvres jusqu’au bout des
cornes, les chèvres angoras sont récentes dans le paysage français puisque les premiers élevages datent du début des années 80.

La chèvre angora est élevée pour la fibre textile qu’elle
produit, le mohair. Il n’y a ni production de lait (réservé aux chevreaux), ni
production de viande (mis à part, selon les élevages, pour des animaux de réforme).

Petit Berger sait se faire apprécier en mettant à portée des feuilles plutôt que de l’herbe.

Contrairement à un élevage laitier et sous réserve d’être
castrés, les chevreaux mâles peuvent donc intégrer le troupeau, car ils
produisent également du mohair. Il n’y a pas de chevreaux surnuméraires : ne sont mises avec le bouc que le nombre de femelles correspondant au nombre de chevreaux souhaités. 

De la même façon, il n’y a pas d’animaux de réforme : en vieillissant, un animal produit simplement une fibre plus épaisse, destinée à la fabrication des plaids, des couvertures ou des pantoufles. 

Les fins de vie peuvent être douces.

De petit gabarit, la chèvre angora est plutôt calme et très
familière. Les mises-bas sont souvent gémellaires et ont lieu au printemps, après 5 mois de gestation.

En photo ci-contre : Vigouse est née en mars 2024. Elle a été baptisée dans les premières minutes de sa vie : « eh ben ! en tout cas, elle est vigouse, celle-là ! »

Velcro, lui, provient d’un autre élevage. Avec une génétique différente de celles des femelles du troupeau, il sera le futur bouc reproducteur.

La chèvre angora est un animal de parcours (zones non cultivées), bien que tous les types d’élevages existent en France : du hors-sol complet en zone très urbanisée et sans accès au foncier, à du parcours quasi exclusif dans des garrigues, en passant par une large gamme d’intermédiaires. Il faut donc veiller à complémenter, en minéraux notamment.

Seuls impératifs liés à la physiologie de l’animal : éviter l’humidité et gérer les pâturages de façon à limiter le parasitisme interne auxquelles les chèvres sont particulièrement sensibles.

Le mot de l’éleveuse

Nos chèvres dorment en bâtiment en hiver et sous abri en été, et ont toujours de quoi s’abriter quand elles sont au pâturage.

 

Le mot de l’éleveuse

En demi-saison, il faut accompagner le troupeau au pré le matin et aller le chercher le soir. Petite Bergère et Petit Berger participent souvent avec enthousiasme.